Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
IÔO               UN CONFRÈRE DE MASSILLON

recommandé par son oncle, le P. Guillaume Maure, prêtre
d'austère vertu et de sens droit.
   Lorsqu'il eut parcouru, dans la maison d'Aix, l'année et
les exercices du noviciat, de l'Institution, comme on s'expri-
mait, on l'appliqua, selon l'usage, à l'étude de la philoso-
phie et de la théologie (3).
   Avant de quitter Aix pour se rendre à Toulouse, il
entrevit probablement Massillon, quis'y présenta en octobre
1681; la connaissance entre ces deux grands hommes
daterait donc dé leur première année à l'Oratoire; mais
c'est seulement plus tard, au Collège de Montbrison, dans
les labeurs communs du professorat, qu'une tendre amitié
se formera entre les deux jeunes religieux et se nouera
définitivement (4).
   Les deux années d'études philosophiques à Toulouse
furent suivies de trois autres années de théologie à Saumur,
une des écoles les plus renommées et les plus fréquentées
de la Compagnie (5).
   Elles s'achevèrent sans que rien d'extraordinaire signalât


   (3) Registres de l'Oratoire. Archives nationales, MM. 583.
   (4) Registres de l'Oratoire. Arch. nat. MM. 583.
   4 octobre 1681. —Le confrère J. Maure, d'Aix à Thoulouze pour étu-
dier en philosophie.
   2_; septembre 1682. — Les confrères Arcère, Flayosque et Massillon,
de l'Institution d'Aix à Arles, en théologie.
   D'après ces indications, il y aurait donc une légère erreur dans la
citation du P. Bougerel faite plus haut : Maure aurait précédé d'un an
Massillon à l'Oratoire; celui-ci n'entra que le 10 octobre 1681, tandis
que celuirlà avait été reçu le 28 septembre 1680.
   (5) Registres de l'Oratoire. MM. 583.
   18 août 168}. — Le confrère J. Maure, de Thoulouze à Saumur, en
théologie.