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6                        LES AQUEDUCS

    Après les événements de 1870-1871, nous avons essayé
de suivre le passage de l'aqueduc de la Brevenne, entre le
hameau de la Beffe et les Massues, nous n'avons rien
trouvé. Reprenant l'aqueduc, à la Tour-de-Salvagny, nous
avons vu qu'il franchissait le plateau de Marcorant et péné-
trait dans le bassin du ruisseau des Planches.
    Tenant compte alors des doutes émis à la suite de notre
conférence de 1869, nous avons compris qu'il était facile
de voir les aqueducs, au loin dans la campagne, mais que
 cela ne suffisait pas, et que la difficulté consistait, en partant
 de Lyon, à suivre leur tracé, afin de relier les vestiges
 visibles dans ou près de Lyon, aux vestiges visibles au loin.
     L'aqueduc du Gier ou du Pila ne faisait pas de doute, il
 était écarté de la question; mais il restait trois lignes dont
 il fallait fixer le tracé entre Lyon et les vestiges signalés
 comme point extrême dans les campagnes, savoir : l'aque-
 duc du Mont-d'Or, jusqu'au chemin de Rôuchon, surCou-
 zon; celui de la Brevenne, jusqu'à la Tour-de-Salvagny; et
 celui de Craponne ou de l'Yzeron, jusqu'au monument
  des Tourillons. L'aqueduc des bords du Rhône ou de
  Miribel, n'exigeait que des opérations de nivellement.
     Nous avons voulu, en partant du pont à siphon de
  Grange-Blanche, sur Écully, suivre l'aqueduc du Mont-
  d'Or, notamment entre Champagne et Puits-d'Or, et trou-
  ver l'endroit où, sur ce point, il devait franchir le ruisseau
  de Limonest. Peines perdues !
     Nous avons un jour fait part de notre découragement à
  la famille patriarcale de M. Blanc, adjoint au maire d'Écully;
  le grand-père nous a fait conduire, par son petit-fils, au
 lieu dit : Rafour, sur la commune d'Écully; ce fut le trait
  de lumière ! Nous avons pu suivre, alors, la ligne d'aque-
. duc qui passe par les Bruyères, et pénètre, ensuite, dans