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LES AQ.UEDUCS 7 le bassin du ruisseau des Planches, vers le hameau le Dodain. C'est en vain que nous avons essayé de relier la tige d'aqueduc qui passait au Rafour, avec celle qui aurait dû passer par Saint-Didier; il nous a été impossible de trouver ce raccordement, qui nécessairement, devait être rencontré entre les Bruyères et Puits-d'Or. Dans l'intervalle, au petit Sainte-Foy et à Fourvière, sur l'aqueduc du Pila, et le long du Rhône, sur l'aqueduc de Miribel, nous avions pris des cotes de repères, rattachées au nivellement général. Nous avions également, au moyen d'un petit niveau spécial, opérant à plusieurs kilomètres de distance, rattaché approximativement, des repères connus pour relier le monument des Tourillons de Craponne avec l'aqueduc de la Brevenne. En 1875, M. Bonnaire, éditeur, publia une carte topo- graphique du massif du Mont-d'Or Lyonnais, avec courbes de niveau. A partir de ce moment, nous marchons à coup sûr, et nous acquérons la conviction, que jamais les systèmes hydrauliques du Mont-d'Or n'avaient amené d'eau à Lyon. Notre ami, M. Bonnaire, qui était concessionnaire du dressement de la carte du département du Rhône, nous vient en aide, au moyen d'épreuves préparatoires de sa carte, et nous pouvons, alors, fixer le tracé de l'aqueduc de la Brevenne, entre la Tour-de-Salvagny et les Bruyères. Notre étude vers Craponne et les monts du Lyonnais est rendue plus facile. De 1880 à 1885, la maladie sévit dans notre famille, à la suite de deux effroyables opérations subies par Madame Gabut. Cependant, nos deux filles : Marguerite et Edmée, nous conduisent encore quelquefois dans les campagnes pour éclaircir quelques points restés obscurs.