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              LA PESTE A SAINT- GENEST-MALIFAÙX                   28 r

en vers et en cinq actes, LE TRIOMPHE DES BERGERS, dont
nous parlerons tout à l'heure. Rien n'indique dans cette
Å“uvre les atteintes de la vieillesse ; si tout y porte les traces
de l'inexpérience dramatique et s'il cessa d'écrire après ce:
premier essai, il ne s'arrêta pas de vivre.
   Mais à défaut de tout ce que nous désirerions raconter
et de ce qui demeure inconnu, nous pouvons restituer à
notre chroniqueur-poète toute une longue lignée d'an-
cêtres. La souche de cette famille de paysans remonte
 assez loin et pendant plus dé quatre siècles elle porte des
 rameaux vigoureux.
   En 1326, un Jacquemin est établi au Violet, possesseur
des Prés, appelés Gouttaveyre ; on le mentionne dans l'acte
de cession du bois Farost, par Raymond, abbé de Valbe-
noîte (1).
   Aux terriers de cette abbaye (terrier Roeria 1454, ter-
rier Paula 1495), deux Jacquemins, possesseurs des mêmes
biens, sont parmi les tenanciers (2).
   En 1478, Mathieu Jacquemin meurt en laissant des
mineurs ; une enquête et vérification par témoins touchant
son testament sont commencées et par commission du
16 octobre, Guiot, greffier de Rochetaillée, en est chargé.


   (1) Cet acte de cession est du 15 juin 1326. Reçu, À. de Claperio ;
la copie que nous en possédons collationnée par B. Carie est du
xvme siècle. Ce document nous permet d'ajouter le nom de Raymond
à la liste des abbés de Valbenoîte, publiée dans la Gallia Christiana.
T. IV, c. 314.
   (2) Nous avons constaté l'existence au moins de quatre terriers de
l'abbaye de Valbenoîte, celui de Pierre Clapier (1388-1414)^ celui de
Roeria, à là bibliothèque publique de Saint-Étienne (1454), celui de
Gabriel et Pierre Paula (1495-1531) et un autre aux archives départe-
mentales delà Loire, de 1626.