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I78 NOTICE SUR L'ŒUVRE DE LA MARMITE n mars 1778. — Mme de Bessenay. 6 avril 1784. — MIle Marie-Marguerite d'Harenc. 22 juillet 1789. — Mlle Richeri (d'une famille consulaire de Lyon). 5 juillet 1792-16 février 1793.— Mme Robin d'Orliénas. 14 ventôse, an VII. — Mmc Servant de Poleymieux. 12 ventôse, an VIII. — Mme de Boissieu (23). Toutes ces « dames officières », on le voit, apparte- naient aux principales familles de Lyon. — Il n'en est pas de même si l'on examine les quelques noms, — échappés à l'oubli, — des différentes personnes dont les aumônes ont contribué, au siècle dernier, à développer et à entrete- nir cette Œuvre : à côté de la comtesse de La Liègue et du marquis de Saint-Maurice, — à côté aussi des familles de La Tourette, de Rostaing et de La Mothe, (donation et legs de 1730, 1771 et 1783), nous trouvons : — le 29 août 1703, un don de 300 livres fait par Marguerite Desgranges, veuve de Pierre Chevalier, maître-meunier à Lyon; — le 14 avril 1742, un legs de Pierrette Brun, veuve de Claude Drivon, commissaire en droits seigneuriaux : elle donne « à la maison ou Communauté des Sœurs de Charité de Sainte-Françoise, vulgairement appelée de la Marmite, éta- blie à Ainay, la moitié de tous ses biens », désirant con- tribuer au paiement de la nouvelle construction. — Le (23) Dans un acte de 1781, on trouve parmi les signataires M"1" de Sève-Pupil et Nicolau, qui toutes deux ajoutent à leur nom la qualité d'ancienne trésoriére ; mais rien n'indique l'époque où elles exercèrent ces fonctions.