Revue du Lyonnais » série 5 - n°3 ( 1887 ) » pp.173

            NOTICE SUR L'Å’UVRE DE LA MARMITE                       I73

de quatre mille livres, il prend l'engagement de faire des
planchers « et autres choses utiles » non indiqués dans le
premier devis, — et de construire, dans le fond du jar-
din, au couchant, des bâtiments peu élevés, destinés « à
renfermer le charbon des pauvres et une buanderie ».
   — Vis-à-vis de la porte d'entrée, située rue Neuve de la
Charité, s'élevait, au siècle dernier, l'église des Pénitents
de Saint-Charles (19).



   Outre les secours qu'elle fournissait jusqu'alors, l'Assem-
blée des Dames fit, en 1753, acheter de la toile et faire des
draps, pour en distribuer, chaque mois, une paire aux
incurables.
   Elle décida aussi que, toutes les années, une somme de
200 livres serait employée à mettre en apprentissage « un
enfant, fille ou garçon, né sur la paroisse. »
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   Au moment de la Révolution, cet établissement fut sup-


   (19) La Compagnie des Pénitents de Saint-Charles, formée à l'occa-
sion de la peste de 1628, fut érigée en confrérie par une bulle du
7 juillet 1682. Elle tenait anciennement ses assemblées « en différentes
chapelles de la ville, sçavoir en celles de Saint-Cosme, de Saint-Mar-
tin, de la Chanal, — et longtemps en celle de Saint-Pierre, derrière la
chapelle de la Vierge au cloître d'Ainay. » Elle acquit, ensuite, de
M. Métrât, un terrain d'une superficie de 812 mètres, à l'angle des
rues Sainte-Hélène et de la Charité; l'entrée principale de la chapelle,
qu'elle y fit élever, était sur cette dernière rue. L'alignement pour sa
construction fut donné, par le Consulat, le 4 déc. 17 31. — (Vermorel
et Almanach de Lyon, 1744.)