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NOTICE SUR L'ŒUVRE DE LA MARMITE 171 Il relevait directement de l'abbé d'dinay, — alors Mon- seigneur François d'Haussonville de Vaubecour, ancien évêque et seigneur de Montauban. A ce titre (d'abbé d'Ainay), celui-ci et ses successeurs devaient recevoir an- nuellement, « pour cens et servis, une obole vienn. et deux pots de vin, bon, pur et marchand, mesure de Lyon. » * Le 3 novembre 1730, en vertu de la procuration à eux donnée, le 30 juillet précédent, par les Dames de l'Assem- blée de Charité, — MM. Pianelli de la Valette, chevalier, seigneur de Charly, conseiller en la Cour des Monnaies, — Jacques Claret, chevalier, seigneur de La Tourette, pré- sident honoraire en la même Cour, — et Messire Jean- Ferdinand Michel, prètre-chanoine de l'église collégiale et paroissiale de Saint-Martin-d'Ainay, font un traité avec Claude Perache, maître entrepreneur à Lyon (17). Moyennant la somme de quinze mille livres, celui-ci s'engage à faire tous les travaux relatifs à la construction de la maison « maçonnerie, charpenterie, serrurerie, vitrerie, fournitures de plomb et fer blanc... », et à livrer le bâti— (17) Ce Claude Perache, — fils d'Etienne, — était frère de Mi- chel P., sculpteur, et oncle d'Antoine-Michel P., directeur des travaux de la presqu'île, à laquelle a été donné son nom. — Aux xvne et xvm« siècles, les divers membres de cette famille écrivaient générale- ment leur nom avec un r seulement. Au mariage de Michel, ses trois frères et lui signent Perache; au baptême de son fils (en 1726), Michel signe, au contraire, avec deux r. — On trouve aussi quelquefois Peyrache.