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A MES OBJETS DE BRIC-A-BRAC. 7 Le temps ne coûte rien à la sollicitude Dont mon amour pour vous s'est créé l'habitude. Sans attendre l'avis d'une savante voix, De vous, spontanément mon goût a fait le choix. Je vous ai pris ainsi qu'on prend une maîtresse Qui plaisant tout d'abord enchaîne la tendresse; On ne s'informe pas s'il est quelque voisin Qui lui désire un nez un peu plus aquilin ; Qu'importe qu'il existe une autre femme au monde Qui se trouve plus belle ou plus brune ou plus blonde ! Elle nous plaît ainsi : tant pis, tant pis pour ceux Qui peuvent lui Irouver un air disgracieux ! Ne vous offensez point si, s'alignant, la pipe, Pendue avec honneur dans vos rangs s'émancipe : Savamment culotée, elle s'offre au regard, Elle atteint la hauteur des prodiges de l'art... Et tel qui ne comprend le savoir, la finesse D'une rare peinture, objet de ma tendresse ; Qui regarde au plancher ou voit avec dédain Quand mes plus beaux tableaux arrivent sous sa main, Se campe tout-à -coup, s'écrie et s'extasie A l'aspect des dessins d'une écume noircie.... Reconnaisses-la donc pour une digne sœur Qui complète avec vous ce que j'ai de bonheur. Je veux tous vous garder ainsi que des reliques, Mes vieux pots de faïence et mes meubles gothiques,