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654 LA REVUE LYONNAISE TI, CI : justici (justitiam) II 94, placy (plateam) II 75, nopce (nuptias) II 335, et avec la sifflante douce rei^on (rationem) U n . L'hiatus a été conservé dans : méprisât (minus pretiatum) I 46, lincieu(linteolum) II 339, veicia ("Vide ecce hà c ) II 103 ; dans vai- quia II 47, le son sifflant ne s'est pas produit. BI : roujou (rubeum) II 192, logi (laubiare) II 1.55, changea (cam- biatutn) II 203, enragea (inrabiatum) II 260. L La permutation en la liquide correspondante r se remarque dans : artera (alteratum) II 360, cananar(carnaval) II 368, loyar (legalem) II 367, amandra (amandulam) B, bar (du lat. ballare.) II 417, Espagnor II, 21. A la finale en roman, L se vocalise parfois mais le plus souvent disparaît sans laisser de traces et cela dès le seizième siècle :fiu (filios) I 22 j, queu (qualem) II 36, mais ma (maie) dans la Che- vauchée de l'Asne de 1566, fy (filum) I 24, ma (maie) I 120, 224, II 29, arcena (arsenal), genti (gentilem) A 62, w], pey (pilum, franc, poil) II 332, cuny (cunilem v. fr. conil, lapin) I 187. R Il y a eu métathèse de l'R dans \fromajou (formaticum) II 384, permi fprimarium) A 53, trovon (turbamus) I 22, épenthèse dans : parpillion papilionem II 243 et chute de cette même consonne dans canavar (franc, carnaval). Au quatorzième siècle, la règle était la persistance de IV finale en roman, au moins dans l'écriture : temour (timorem), levar (levare) et tous les infinitifs; à partir du seizième siècle au contraire, la^chute de IV à cette place est constante : averty (avertir), sey (soir), endura (endurer), parla (parler), soppa (souper),eydy (aider) etc. dans/a Chevauchée de 1566; — diverti (divertir) I92, servi I 117, plaisi (plaisir), veny (venir), considéra (considérer) II ^,412, 411,