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BIBLIOGRAPHIE 551 0 Lyonnais en 1793. — Un petit livre de prières de la fin du xvin siècle. — Le vÅ“u des échevins de Lyon. — La crypte de Saint-Nizier. — Loyasse. Le cime- tière des prêtres de Loyasse. » Gomme on le voit par cette table. M. Meynis n'est pas seulement un archéologue, il traite aussi des sujets les plus divers de notre histoire locale, souvent trop négligés par nos écrivains et cependant du plus sérieux intérêt comme tableaux des mÅ“urs, des usages et des institutions de nos pères, et généralement trop peu étudiés. En réunissant ainsi ces excellentes notices. M. Meynis rend aussi un véritable service aux travailleurs, en mettant dans leurs mains des matériaux dont la recherche est souvent longue, fastidieuse et pénible, et ils lui en sauront une vive reconnaissance. X. X. LETTRES DU BENEDICTIN DOM BRIAL, à l'abbè de LESPINE. — Deux lettres de Bertrand du Guesclin et de Jean )e Bon, comte d'Angoulêmo (1368-1441). — Le plus ancien manuscrit du Miroir de saint Augustin. — Authentique de reliques do l'époque mérovingienne découvertes à Yergy. — Le Sacramentaire d'Autun, par M. LÉOPOLD DELISLIS. Paris, 1884. S'il est un chercheur infatigable et toujours heureux, on peut bien dire que c'est l'éminent directeur de la Bibliothèque nationale, M. Léopold Delisle; ne connaissant jamais le repos, on le trouve toujours à l'Å“uvre, furetant, fouillant partout dans les collections de Paris et de-province, en Belgique, en Angleterre ot en Hollande, et toujours il a eu la bonne fortune de faire de merveilleuses trouvailles et la gracieuse pensée d'en faire part au monde savant. Pour ne parker que de Lyon seulement, on le sait, déjà il a pu, il y a quelques années, découvrir notre fameux Pentateuque, mutilé et volé, en partie, par Libri, et dont les Livres soustraits ont été restitués par lord Ahsburnham, acquéreur de bonne foi. — C'est encore dans notre Bibliothèque de la ville qu'il a fait sortir de l'oubli un grand nombre de manuscrits, en lettres onciales, mal indiqués dans les catalogues. C'est encore à lui que nous devons de bien connaître la célèbre Bible de Théodulphe, jadis conservée dans le Trésor de notre Cathédrale et échouée maintenant dans celui du Puy ; enfin, c'est encore à ce savant biblio- phile que revient le mérite d'avoir su trouver l'origine et de dire les vicissitudes du splendide manuscrit illustré par Attavénte, que le cardinal de Bonald a légué à son Eglise dé Lyon. Je ne parlerai pas des autres découvertes qu'il vient de faire encore, ces jours derniers, en Anjou, dans le Berry, en Touraine, en Normandie et dont il nous fera part, dès que ses multiples fonctions, à Paris, lui en auront laissé le loisir. Toutefois, je crois savoir déjà , que parmi ses récentes trouvailles en province, il s'agirait d'un bréviaire parisien du quinzième siècle, d'une beauté exceptionnelle et qui semble avoir appartenu jadis à notre grande Bibliothèque. Quant aux dernières publications de M. Delisle dont j'ai donné plus haut les titres, à i-je besoin de dire tout l'inte'rêt qu'elles offrent aussi. La première concerne deux lettres écrites par l'un de nos savants béné- dictins, avant 1793, dom Brial, de la maison de Saint-Maur, à Paris, à l'abbé Lespine, chanoine de Périgueux, attaché plus tard, en 1807, à la bibliothèque impériale et à l'école des Chartes. « Ces deux lettres, dit M. Léopold Delisle, nous font assister aux derniers moments de la congrégation de Saint-Maur et Ã