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jonction de toutes les barres de fer dont cet appareil est composé, des
verticilles pour la foudre ascendante ont été placés à la hauteur que les
circonstances locales exigeoient. la partie qui est en terre est enfoncée à
une grande profondeur, elle est environ de 18 pieds, et on a pris des pré-
cautions pour y jetter les eaux de pluie et y verser d'autres eaux, et pour
les y retenir, dans le sein de la terre j'ai également placé d'autres verti-
cilles. on peut en voir les raisons dans mon Mémoire sur un nouveau
moyen de se préserver de la foudre qui a été imprimé en 1776, et dont j'ai
eu l'honneur de présenter un exemplaire à L'académie, ce Paratonnerre
depuis sa pointe jusqu'au dernier des verticilles inférieurs a cent trente
un pieds de longueur, et son extrémité supérieure est de près de 400 pieds
d'Elévation au dessus des moyennes eaux de la Saône.
   « Les administrateurs de l'Hôpital de Lyon m'ayant prié ensuite de
diriger la construction d'un Paratonnerre sur le dôme de ce magnifique
édifice, je me suis rendu avec le plus grand plaisir à leur invitation. La
forme du dôme entrainoit beaucoup de difficultés dans l'exécution ; il a
été nécessaire d'élever plusieurs echaffauds placés les uns audessus des
autres, cependant la construction de ce nouveau paratonnerre est de la
plus grande simplicité, et cet instrument a été placé avec tant d'art qu'il
est aussi solide qu'on peut le désirer, et qu'il ne nuit en aucune façon à
La décoration du dôme, sur la croix qui est audessus de la boule, j'ai fait
superposer une seconde croix en fer la quelle est elle même l'extrémité
supérieure du Paratonnerre, trois pointes de cuivre dorées à or moulu
sont profondement visées à l'extrémité des trois branches de notre nou-
velle croix, celle-ci est retenue en situation par plusieurs brides de fer
placées dans les endroits convenables, on peut en être assuré, car je suis
monté plusieurs fois au dessus du dernier echaffaud pour examiner tout
par moi-même, le Paratonnerre passe ensuite dans le collier supérieur
de la boule qui est audessous de la croix, il est uni par une communica-
tion avec toutes les bandes de fer qui forment les côtés de la boule, et
avec tous ceux, qui servent de soutien aux trois anges de plomb qui sup-
portent la boule, le long des quels il descend sans interruption, ainsi que
devant les nuages et le pied d'estal. le conducteur descend ensuite le long
du dôme, en se prêtant à la courbure de la voûte, des tasseaux qui ont