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Je repris donc avec persévérance l'étude des isobares et des circuits
des dépressions et j'obtins bientôt les trajectoires des figures 6 et 7. La
figure 6 ne me chagrina pas trop : la trajectoire n'a pas l'air très rectiligne,
assurément, mais il faut tenir compte de l'imprécision des observations ;
puis la forme des trajectoires, aussi bien que celle des isobares, dépend du
système de projection adopté pour les cartes S du tracé même des méri-
F I G . 6.
Trajectoire d'un centre de dépression.
Janvier 1912.
diens et des parallèles. Tout cela s'arrangera et se perfectionnera : conti-
nuons avec méthode. Je trace alors la trajectoire de la figure 7, en m'effor-
çant à la plus grande minutie. Drôle de chose, voici une courbe qui se dan-
dine de ci, de là ; mais qu'est-ce là ? Pourquoi cet arrêt sur place le 27 décem-
1. De Chancourtois a proposé la projection gnomonique, notamment sur huit faces, pour obtenir une
bonne représentation des courbes de certains phénomènes, en particulier ceux de la météorologie (Bull, de
la Soc. de Géogr., t. 16 (1878), p. 186 : il y a là une idée dont on n'a peut-être pas extrait tout le parti
possible.