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                      SA VIE ET SON Å’UVRE                    353

satisfaction de la manière dont vous avezeoriçu et exécuté
les réjouissances de la fête du 18 brumaire. En vous
confiant la direction de cette fête, j'étais persuadé d'avance
que l'exécution en répondrait à l'idée avantageuse que
j'avais de votfe goût et de Vos talents, le public l'a vue avec
beaucoup d'intérêt et de plaisir. J'en ai été infiniment
satisfait moi-même, et je vous prie d'accepter une somme
de deux cents francs, non point comme un salaire dû aux
travaux d'un artiste aussi distingué que vous, mais comme
une juste indemnité de la perte de temps que cette circons-
tance vous a occasionnée.
   « Je vous salue affectueusement.
                                        « Signé • Najae. »

   (De la main du Préfet lui-même.)
   « Ne vous attachez point à la somme, elle est modique,
mais voyez seulement l'intention. Votre temps eut pu être
employé peut-être plus utilement pour vos intérêts, mais
non d'une manière plus agréable pour vos concitoyens et
pour la chose publique même.
   « Je suis persuadé que vous trouverez en cela le véri-
table dédommagement des peines que vous avez prises et
dont je suis personnellement reconnaissant.
                                               « Najac. »

  Pendant l'année 180I, Chinard prépara les plans et
dessins d'un monument à élever à Annonay en l'honneur
du cardinal Pierre Bertrand du Colombier.
  Ce projet ne fut pas exécuté.

  21 nivôse an X ( n janvier 1802). —^ Napoléon-Bona-
parte, premier consul, et Joséphine de Beauharnais, son
   N " S. — Novetabre 1896                              25