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350             JOSEPH CHINARD, SCULPTEUR

Rousseau, et à fournir les décorations nécessaires pour la
célébration de la fête de l'anniversaire de la juste punition
du dernier roi des Français.


Rapport fait par Chinard sur la recherche des objets d'art
                    dont il avait été chargé.

                  Lyon, le 17 messidor an VII (5 juillet 1799).


   « Chinard, membre de l'Institut national, aux admi-
nistrateurs de la Municipalité nord, canton de Lyon, hôtel
commun.

           « Citoyens administrateurs,

   « Je m'empresse de répondre à votre lettre en date de ce
jour, par laquelle vous me demandé le résulta des recherche
que javais entreprit de faire sur les objets d'art et nolament
sur les bujet d'orgue.
   Il me souvien quand ma qualité de conservateur des arts
où j'avais été nomé par le représentant Dupuis je me trans-
portai avec le citoyen Gay au Jacobin où après nous être
fait ouvrir avec beaucoup de peine, nous trouvante dans la
basse église quantité de débri, de figure, retable, boisage, et
notamment quelque colone en boi doré qui méritait être
conservés. Nous demandâmes à voir le bufet d'orgue, le
concierge nous indiqua deux ou troi petit fagot de boi qui
ressemblait à des cotret. C'était la tous ce qui restait du clavier
de ce superbe instrument. Les tuiaux, le souflet et tout ce
qui avait pu tenter la cupidité des dévastateurs n'existait
plus. L'on nous dit.qu'il en était de même au Cordelier, au
 bleux céleste, à la Charité, quai Saint-Pierre, seulement il