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          LA QUESTION DES AQUEDUCS LYONNAIS               207

M. de Gasparin, la publication attendue de l'étude de
M. Bresson parachèvera l'oeuvre, elle est faite avec ce soin
consciencieux et honnête que M. Bresson apportait dans
ses travaux.
   L'empereur Adrien, sur la demande des conservateurs
des eaux, aura sans doute rendu son ordonnance, dont
l'inscription a été trouvée le long de l'aqueduc du Chagnon,
pour empêcher les paysans de l'époque de mettre en culture
les terres, sinon à une certaine distance, mais cela ne
prouve rien en ce qui concerne la date de construction
de cet aqueduc (M. Steyert, pages 261, 265, 266).

                             VI

   En ce qui concerne l'aqueduc des bords du Rhône,
M. Steyert aurait pu ne pas douter de la véracité du
dessin du radier de la prise d'eau au point 13 + 400 du
service de la navigation ; le relevé de ce plan a été fait, en
temps d'eaux basses, par une équipe sous notre direction,
composée de M. Dusert, directeur de l'usine hydraulique
de Saint-Clair, un chef mécanicien, un menuisier et un
maçon. L'équipe était munie des instruments nécessaires,
y compris même les bottes d'égoutier ; le banc de terre qui
masquait l'entrée des galeries venait d'être emporté par une
crue du Rhône, et là où il était impossible de pénétrer, on
perçait les voûtes au burin dit pistolet, pour y passer une
tringle de fer qui descendait jusqu'au radier ; ce fut pour
nous tous, une journée de récréation, quasi une fête.


                             VII
   M. Steyert n'a pas subi des idées préconçues, mais, sub-
jugé par les dessins du calque qu'il avait en main, il a tenu