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56                  HISTOIRE D'AMPLEPOIS

    Hugues de Pomey fut secrétaire au parlement des
Dombes, par provisions de 1709, mourut peu d'années
 après et eut pour successeur à Rochefort son fils unique
Jacques de Pomey.
    En 1725, Jacques de Pomey, écuyer, seigneur de
Rochefort et du quartier d'en haut de la paroisse d'Ample-
puis, donna la description de sa terre et seigneurie de
Rochefort, dont il habitait le château ; il avait un jardin de
2 bicherées, un jeune verger planté depuis une année, dont
il ne tirait nul revenu, 15 bicherées de jeune bois de haute
futaie ou baliveaux, ne servant que de pâturage, un pré
médiocre à la porte de la maison, qui n'était arrosé que
 des eaux de pluie, rendant 150 quintaux de foin, un pré
rendant 200 quintaux de foin, 15 bicherées de bon bois
 taillis, qui coupées tous les sept ans, rendaient, chaque
 année, un millier de fagots ; 20 bicherées de mauvais taillis,
 bruyères ou pinots, ne servant que de pâturage pour les
 bestiaux, le domaine du château, dont la maison était
 occupée par un granger, se composant de 120 bicherées de
 terres labourables, dont un tiers semé tous les trois ans
 produisait, chaque année, au seigneur 60 bichets de seigle,
  10 d'avoine ou menus grains, 15 livres de chanvre, et une
 prairie où l'on recueillait 100 quintaux de foin ; le domaine
  de Montchervet, qui avait 120 bicherées de terres labou-
 rables et une prairie où l'on recueillait 100 quintaux de
 foin; le domaine de la Croze, qui avait 140 bicherées de
  terres labourables, dont 40 incultes et ne servant que de
  pâturage et que l'on ne pouvait semer qu'en brûlant le
  gazon à grands frais tous les vingt ans et une prairie où l'on
  recueillait 80 quintaux de foin ; le domaine de la Crozette
  ayant 40 bicherées de terres labourables, 20 en friche, cou-
  vertes de fougères et genêts, situé dans un pays très aride