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                    HISTOIRE D'AMPLEPUIS            '       51

tion d'officiers, droits de chasse, foires, laydes, banchages,
honneurs, autorités et prééminences dues et accoutumées,
lesdites possessions situées sur diverses paroisses et sujettes
 et justiciables de la terre et baronnie d'Amplepuis ; ceux de
ces maisages qui sont situés sur la paroisse d'Amplepuis, se
nommaient Miolland, la Perroudière, Rossillon, le Niolo,
Silloux, Berland, Vercolon, les consorts Papot, les Goiard,
les Plasses, Grollet, le Cluzel, les Roddet, la grange Pijan,
les consorts de Vaux, la Crozette, la Croze Piraud, la Gou-
tardière, Barberel, la Pierre, Sanière, les Fours. Les sei-
gneurs de Rébé vendirent en même temps à Benoît de
Pomey le dîme de Mioland, en froment, seigle, orge,
avoine, sarrazin, filets, charnage, légumes, dépendant
autrefois pour deux tiers de la maison de Rochefort et
l'autre tiers du seigneur de Nagu-Varennes et depuis de
maître Jean Farges, héritier de maître Jacques Farges, son
père, à cause de Montchervet, lequel Jean Farges l'avait
vendu à feu Zacharie de Rébé, baron d'Amplepuis et sei-
gneur de Rébé ; une partie de ce dîme avait été achetée
d'Anne de Nettancourt, dame de Lieudieu, et de Philippe de
Choiseul, seigneur de Pressigny, qui prétendaient quelques
droits en la baronnie d'Amplepuis et ses dépendances ; ils lui
vendirent encore la grande rente du Chastel Viel d'Ample-
puis et la rente de Rains de Bourbon ou des Remis de
Bourbon.
    Benoît de Pomey, seigneur de Rochefort, testa, le
19 mars 1648, en faveur de son neveu noble Hugues de
Pomey, conseiller du Roi en la sénéchaussée et siège prési-
dial de Lyon, fit un codicille le 28 mars suivant et mourut
peu après.
   Le 23 décembre 1681, plusieurs grangers de Rochefort
ayant vendu, sans le consentement d'Hugues de Pomey,