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370                 LES SAVANTS LYONNAIS

   « Ce qui a paru de vous jusqu'ici, mon Révérend Père,
dans le livre de Y Antiquité et dans son supplément ne per-
met pas de douter que celui-ci ne réponde au mérite et à la
réputation de son auteur. Je vous prie d'être persuadé que
je suis avec un respect très sincère, mon Révérend Père,
votre très humble et très obéissant serviteur.

                    FRANÇOIS,   évêque de Monlauban (23).


   Une anecdote, lestement tournée, nous fournira pour ce
chapitré une agréable fin. L'émotion ressentie à la nouvelle
d'un médaillon grec, trouvé en creusant les fondations
d'une maison de Bellecour est peut-être exagérée; la tête de
Caracalla ne méritait pas tant d'honneur, mais on con-
viendra que dans une ville où dans une telle affaire nous
voyons se mettre en campagne le prévôt des marchands, les
jésuites, l'archevêque, un vicaire général et d'autres encore,
le goût des choses de l'esprit était vif et les savants de
Saint-Germain-des-Prés pouvaient compter sur de nom-
breuses sympathies.


                                     « A Lyon, ce 30 juin 1717.

           « Monsieur,

  « Le peu d'occasions pue nous avons en cette ville de
médailles grecques et latines de quelque mérite m'empêche


  (23) F. F. 17713. T. XIII de la correspondance de Montfaucon. —
Voir encore sur Mgr de Vaubecourt. Mercure de France, mai 1736.
Gaïïia christiana. T. XIII, c , 236.