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JOO IZERNORE de faire connaître ici le résultat des observations du savant M. Allmer sur la pierre votive de Mercure, à Izernore, dont je lui avais remis la photographie. M. Allmer (au n" 69 de sa Revue èpigraphique, p. 212) dit que les lettres de cette pierre sont "de bonne forme et de la fin du premier ou du commencement du second siècle. Il ajoute que le nom du dévot réduit à ces dernières lettres ISIVS n'est pas facilement restituable bien que le nombre des gentilices ainsi terminés ne soit pas considérable; il y a encore à hésiter entre Atisius, Calvisius, Carisius, Numi- sius et plusieurs autres. Que conclure de tout ceci ? Évidemment que cette pierre votive, dédiée à Mercure un des dieux favoris des Gaulois, était contemporaine du temple, avait pu y être placée même (sans que rien ne l'établisse), comme de nos jours, un ex-volo figure dans une chapelle d'église. Toutefois, soutenir que c'est là la preuve que le temple lui-même était consacré à Mercure, on ne saurait aller jusqu'à cette conclusion. A quel dieu était-il donc élevé? Voyons d'abord ce qu'en pensent les premiers chercheurs qui se sont occupés du temple, ont fouillé ces restes, con- sulté les traditions et nous ont transmis leurs impressions. En 1783, M. l'abbé Chappuis, bibliothécaire du départe- ment de l'Ain, consacra une intéressante notice à Izernore. Le 7 novembre 1783, il se rendit à Chermines, hameau de la paroisse de Matafelon, et y prit l'inscription suivante gravée sur une pierre de 1 mètre dé hauteur que la tradition indique comme provenant aussi du temple d'Izernore, La voici :