page suivante »
29 e IZERNORE « bronze trouvée dans dans les fouilles de 1825 appartenait « à une statue de femme comme je l'ai remarqué. » M. Jules Baux dans sa notice Ruines d'Izernore émet une opinion conforme à celle de M. de Saint-Didier en se fon- dant sur ce même argument. Je le cite textuellement (p. 38). « Ce fut en l'année 1825 qu'eut lieu une fouille signalée « par la découverte, au pied du pilier sud-est, du doigt de « -bronze de la statue de femme mentionnée dans ce rapport. « A en juger par la belle exécution et la dimension de ce « fragment cette statue était d'un faire admirable et d'une « hauteur environ parla loi des proportions de 2m 60. On « voudra bien me pardonner si après toutes les conjectures « que je viens de présenter sur la dédicace du temple « d'Izernore, je m'étaie de cette circonstance pour établir « sinon comme certaine, du moins comme chose plausible « et possible que cette statue était l'effigie de la déesse « Rome placée sur un piédestal dans la cella du temple « avec laquelle l'empereur Auguste partageait les honneurs « du culte local. » Pour répondre à ces deux opinions, disons d'abord qu'il existe à Izernore, près du nouveau cimetière, au bord de la grande route et à quelque distance du temple un emplace- ment qui a conservé son nom romain de Y Ara encore aujourd'hui. Évidemment sur cet emplacement s'éleva jadis un autel en dehors du temple. Ne serait-ce pas là , dit avec raison M. Baux, un de ces autels élevés en commémoraison de la fondation de l'autel d'Auguste à Lyon par soixante nations de la Gaule réunies, parmi lesquelles était précisément la nation Séquanaise. La plupart des nations gauloises qui avaient contribué a