page suivante »
258 IZERNORE présence de ce passé si obscur, si intéressant mais si loin- tain : Non, tu n'iras pas loin ? Je repousse cette pensée triste et décourageante. Nous avons assez de restes précieux, de documents, soit anciens, soit modernes pour nous former une opinion rai- sonnée sur le temple : i° la divinité à laquelle il était con- sacré; 2° l'époque probable de sa construction ; 30 celle de sa ruine. Telle est la dernière partie de cette étude que nous allons aborder et les trois points que nous allons successivement traiter. Je n'ai certes pas la prétention de soutenir que cet ouvrage est meilleur que les autres, mais son seul mérite est de venir après eux. Ainsi que le peintre, l'auteur s'écarte aussi un peu de son chevalet, je veux dire de son pupitre, pour se rendre bien compte de l'ensemble et de la portée de son œuvre. Il apprécie les travaux antérieurs, les compare à ses propres recherches, et aperçoit mieux ainsi leur bon et mauvais côté. Il laisse l'inutile pour conserver ce que dans sa pensée il croit être le vrai et par conséquent le beau. C'est de cet examen important et consciencieux que sortira un travail d'ensemble aussi, mais tâchant de réunir le plus de garan- ties possibles, de vraisemblances et de probabilités. E. CUAZ. (J suivre).