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ET LES BÉNÉDICTINS 237 votre lettre, d'autant qu'il faut une fois voir la copie, puis savoir si vous en voudrez prendre quelques uns et donner quelque chose, d'autant qu'on ne veut pas tout avancer, et en ce cas on l'imprimera du caractère et de la forme que vous souhaiteriez. « J'attends sur cela votre résolution, cependant je vous envoie une partie du rôle de mes actes que vous pourrez faire copier et me renvoyer dans quelque autre paquet; car de mettre cela à l'ordinaire, il coûterait gros, et je n'ai que cette copie qu'il vous plaira de ménager le mieux que vous pourrez. Je puis vous assurer que je l'ai faite pour vous tout exprès, afin que vous voyez ce que j'ai. « Vous m'aviez mandé une fois de vous envoyer mes cahiers, cela ne se peut; j'en ai plusieurs parmi lesquels il y a beaucoup de choses qui servent à d'autres choses et qui vous seraient inutiles. Pour faire cela il faudrait que j'allasse à Paris et j'aiderais à travailler soit à l'imprimerie ou à la correction ou à la disposition avec votre Révérence, et là vous pourriez m'envoyer en divers lieux pour vos affaires. J'ai appris qu'à Fontevraud il y a des :coffres pleins de Chartres que personne n'a entrepris de déchiffrer; je crois que je ne vous serais pas inutile dans cette recherche. « Si vous m'envoyez la copie dont vous me parlez, je la ferai voir et vous en tiendrai bon compte, et si je ne peux y réussir, je vous la renverrai fidèlement et je vous témoi- gnerai en toutes sortes d'occasions que je suis et souhaite d'être toute ma vie, etc. « J'offre mes très humbles saluts et respects au R. Père Mabillon. « Mr l'Évêque de Babylone Duchemin, jadis de votre ordre et puis aumônier de feu M. de Marca, a été ici bien malade et sur le point de mourir; il y est depuis la fin de juin. »