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vêque de Lyon, a visité, dit-il, l'église à'Izernore sous le
vocable de l'Assomption de Notre-Dame. (Il n'est nulle-
ment question naturellement du temple.)
   Les murs du cimetière étaient détruits en cinq ou six
endroits.
   La Chapelle de Sainte-Catherine fondée par les seigneurs
de Bussy et d'Eyria (qui s'étaient détachés du pays) « hors
« l'Eglise et joignant du côté de l'Epitre, est comme prête
« à tomber, à cause de la pourriture des toits qui la sou-
« tiennent ».
   Que deviennent hélas ! les fondations pieuses et les
tombes mêmes, quand les familles disparaissent ou
s'éteignent?
   L'Archevêque ordonne les réparations nécessaires.
   11 constate que la cure rend iéo livres par an et que la
nomination du curé dépend de l'Évêché de Belley.
   Depuis cette époque le nom d'Izernore n'a plus changé
et nous le retrouvons enfin tel que nous l'ont transmis les
générations qui nous ont précédés.

   J'en ai fini avec cette question d'étymologie sur laquelle
j'ai peut-être beaucoup trop insisté.
   Ne considérons point cependant cette étude comme inu-
tile et pour moi je ne regrette ni le temps ni le travail
qu'elle m'a coûté.
   Il faut, en effet, quand on s'occupe d'un pays, s'efforcer
d'abord de bien connaître son nom. Ces recherches accom-
pagnent et complètent nécessairement son histoire.
   On avance, on marche sur un terrain plus sûr et c'est
ainsi que j'arrive au temple même d'Izernore qui fera le
sujet de la deuxième partie de cet ouvrage.

       (A suivre.)                           E.   CUAZ.