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436                     LES AQUEDUCS

rables qu'il aurait fallu faire si on s'était tenu à une altitude
plus basse, mais une fois ce col franchi, il était naturel de
revenir à une pente normale, que comportait le reste du
tracé, car entre le chemin de Roy, cote 330, et le Rafour à
Ecully, cote 305, la pente totale de l'aqueduc n'est que de
25 à 30 mètres sur une longueur de douze kilomètres envi-
ron, en y comprenant les lacets à décrire sur la commune
de Dardilly, soit une pente de om,25 par cent mètres.
    Si cette pente n'était pas normalement observée sur tout
le reste du parcours, les abaissements subits ne peuvent se
rencontre? qu'après la traversée du plateau de Marcorant
ou du col au-dessus de Dardilly-le-Bas.
    Dans la plaine des Grandes-Terres, le large massif presque
en face la borne kilométrique 38 de la route nationale 7,
avait complètement disparu; la commune, pour empierrer
ses chemins ; les particuliers, pour construire leurs mai-
sons, avaient arasé cette volumineuse substruction jusque
dans ses fondations, on commençait à attaquer la démoli-
tion du massif sous bois, à l'est. En un mot, la substruc-
 tion était exploitée comme une carrière de pierres à bâtir.
 M. Chambon, du lieu dit Laye, m'accompagnait et m'a dit
 que sa maison de Laye, avait été construite, en partie,
avec des pierres extraites de l'aqueduc.
    Le tronçon de massif, en moellons épincés, que j'avais
vu jadis, gracieusement encadré par des haies au milieu
 d'un pré, en face le point 38 kilomètres 350 mètres de la
route 7, avait été démoli, ses pierres étaient là, entassée
 et cubées au mètre, pour être vendues comme matériaux
 de construction.