Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                        LES AQUEDUCS                       427

 radier de l'aqueduc, il est à droite contre un buisson, à
4 ou 5 mètres du chemin qui de la route passe ou Treuil et
va ensuite à la Barge.
   Au lieu dit Gigandon, le canal passe à une altitude un
peu inférieure à 595, le tracé de l'aqueduc sur ce point, se
raccorde avec la planimétrie de la carte. Il faut, en consé-
quence, admettre que l'erreur provient des courbes tracées
vers le hameau La Chapelle.
   Du ravin Monoison jusqu'au lieu dit Gigandon, la pente
de l'aqueduc paraît avoir descendu de la cote 600 à la cote
595, sur une longueur qui ne doit pas atteindre six kilo-
mètres, en y comprenant le développement des lacets dans
les ravins et les vallons.
   Le tracé est tenu à une altitude assez élevée, parce qu'il
fallait franchir le col vers la Croix-de-Ville (Croix-de-Vire),
sur la limite des communes de Montromand et de Courzieu.
   La tradition locale veut que Montromand ait été fondé
par les romains ? Une chose certaine, c'est qu'il y avait
nécessairement à Montromand un poste de gardiennage de
l'aqueduc pour surveiller l'introduction des eaux dans le
canal, et notamment l'eau des vallons Pré-Garet et des
Gouttes, dont les ruisseaux ne sont jamais à sec.


        MONTROCIER, LA CROIX-DE-VILLE

   La reconnaissance du tracé vers la limite des communes
de Montromand et de Courzieu, a fait l'objet d'une excur-
sion spéciale, dans laquelle j'étais accompagné par M. Cuvier
et son fils Charles. Les altitudes, sur ce point, s'élèvent
jusqu'aux cotes 650 et 700, les maisons y sont rares et leurs
habitants sont quelques fois absents.