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424                    LES AQUEDUCS

sur le ruisselet qui coule dans le ravin dit Monoison, sur
la commune d'Aveize, rive gauche de la rivière l'Orgeolle,
laquelle, sur ce point, sert de limite aux communes d'Aveize
et de Saint-Genis-l'Argentière.
    Le canal est voûté à plein cintre, il mesure Om,59 de
largeur entre les piédroits, et im,2û, du radier à la clé de
voûte. Il est visible, à droite, vers la cote 600, dans un
chemin privé qui monte le long du ravin de Monoison, il
est à cent mètres environ au-dessus du chemin qui, du
hameau Orgeolle, conduit à Tortigneu.
    La prise de l'eau devait se faire directement au ruisselet,
 au moyen d'un simple barrage en bois ou en terre, et sans
 le secours d'un mur transversal pour recevoir un empelle-
 ment, car il ne reste aucun autre vestige de maçonnerie
 que la tête du canal, masquée par des broussailles.
    L'aqueduc ne paraît pas avoir été prolongé au-delà du
 ravin de Monoison, sur les flancs visant le nord-est, rive
 gauche de l'Orgeolle. Giroud nous a dit : « J'ai été élève
 « berger au sortir de l'école, et jamais depuis mon enfance,
 « je n'ai vu vestiges quelconques d'aqueducs au-delà de
 « Monoison. »
    Le canal suit le flanc de la colline, rive gauche de l'Or-
 geolle, passe sous l'écurie des bâtiments de ferme du
 domaine appelé « moulin de l'Orgeolle, » appartenant ci-
 devant aux hospices de Lyon, et actuellement à M. Beau-
 jolin, médecin à Saint-Symphorien-sur-Coise. La ferme est
 sur un replat, le moulin est dans le ravin ; puis l'aqueduc
 traverse le thalweg de l'Orgeolle, en suivant la courbe 600
 environ, qui passe un peu en amont du hameau la Mure,
 situé sur les confins de trois communes : Aveize, Duerne
 et Saint-Genis-l'Argentière.
    C'est à cet endroit que les eaux de l'Orgeolle devaient