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                        LES AQUEDUCS                      351
section des chemins : dont l'un, celui du Pont-d'Alaï, passe
au Point-du-Jour, et l'autre, celui de Malataverne, va à
Francheville. L'aqueduc du Pila passait à 20 mètres environ
au-dessus du radier du réservoir, qui recevait les eaux, au
point terminus de l'aqueduc de la Brevenne (2).
   De ce réservoir partaient des canaux et des tuyaux de
distribution en ville ; les rues des Pommières, des Fossés de
Trion, de Saint-Irénée et des Génovéfains, nous paraissent,
par leurs directions en forme de rayons, être les voies par
lesquelles passaient jadis les tuyaux et canaux de répartition
et de vidange, de même que la montée des Anges nous
paraît être le chemin suivi par les canaux ou tuyaux qu1
dirigeaient les eaux, de la colline de Fourvière sur les
pentes de la colline de la Croix-Rousse. Ces voies ont pu
être obstruées, fermées même à des époques quelconque,
puis réouvertes ensuite, mais leurs lignes générales sont
restées sensiblement les mêmes qu'elles étaient autrefois.
   En résumé, c'est l'eau de l'aqueduc de la Brevenne qui
passait sur le rampant des Massues et non l'eau de l'aqueduc
du Mont-d'Or. Par cette raison concluante, qu'à Collonges,
déjà, le canal de cet aqueduc est à une altitude inférieure
à celle du réservoir de chasse au Rafour d'Ecully, cote 305,
et que jamais aucun auteur, écrivain, archéologue ou
érudit, n'a démontré, sur le terrain, le passage de l'aqueduc
du Mont-d'Or, entre Saint-Cyr et Ecully.
   Voici les points principaux sur lesquels nous avons vu
l'aqueduc de la Brevenne : Sur Ecully, au Rafour ; sur
Dardilly et Limonest, aux Bruyères; puis sur Dardilly seu-
lement ; ravin le Dodain, Parsange, chemin entre Liasse
et Grégoire (il a ici om,77, entre l'enduit lisse intérieur des

  (2) Voir Delorme.