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344          CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS

y aura le droit d'y punir et d'y faire appliquer les sentences
par le capitaine châtelain et le chacipol de Chasselay, si les
coupables n'ont commis que de légers délits; mais que les
délinquants tomberont sous la juridiction de l'abbé et seront
livrés au capitaine châtelain et au chacipol de Chazay, s'ils
sont coupables de quelque grand crime. De plus, il est statué
que jouissant de tous les privilèges., l'archevêque ne sera
tenu à aucune redevance, cens et servis envers l'abbé d'Ainay
pour sa maison de Chazay ; que les bourgeois de cette ville
seront obligés de faire au dit archevêque un présent de
 joyeux avènement lorsqu'il viendra dans leurs murs pour
 la première fois.
     D'après ce traité, l'abbé d'Ainay et ses successeurs
 devront suivre et aider à la guerre avec leurs hommes
  d'armes le dit archevêque pour défendre ses droits et ceux
  de son église du côté du royaume, c'est-à-dire jusqu'à la
  Saône. Il marchera alors aux frais de l'archevêque, contre
  tous ses ennemis, excepté contre Notre Saint-Père le Pape,
  le roi de France, le comte de Savoie, le dauphin du Vien-
  nois, le comte du Forez et tous les vassaux de l'abbé ; a
  son tour l'archevêque devra suivre et aider avec ses hommes
  d'armes le dit abbé, et cela aux frais du couvent d'Ainay,
   quand il s'agira de défendre les droits de l'abbaye contre
  tout ennemi séculier ou ecclésiastique, excepté Notre
   Saint Père le Pape, le roi de France, le comte de Savoie, le
   dauphin du Viennois, le chapitre de Lyon, le comte du
   Forez et tous les vassaux du siège de Lyon. L'archevêque
   pourra, en temps de guerre, se retirer avec ses gens et ses
   hommes d'armes dans les forteresses de Chazay, d'Orliénas
   et de Vernaison, mais il devra alors concourir aux frais de
   la défense et de l'entretien des hommes de guerre. De
   même l'abbé d'Ainay, en temps de guerre, pourra se réfu-