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342 CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS supplices et Ă tous les outrages, pour leur extorquer argent, vases et calices prĂ©cieux. Ce sont ces piileries et massacres contre lesquels fulmine l'archevĂȘque, rendant responsable de leurs mĂ©faits le comte de Forez, sur les terres duquel ils s'Ă©taient rĂ©fugiĂ©s, et qui ne les avait pas rĂ©primĂ©s comme il l'aurait dĂ». Ce conflit apaisĂ© avec Guy VII, il en surgit un autre entre l'archevĂȘque et l'abbĂ©.d'Ainay; leurs domaines Ă©tant limitrophes dans notre vallĂ©e de l'Azergues, comme nous venons de le dire plus haut. L'archevĂȘque, seigneur de Chasselay, rĂ©clamait les droits de seigneur sur les biens que tenaient en fiefs de l'abbĂ© d'Ainay, nobles hommes, Milon de Charnay, les hĂ©ritiers du chevalier Etienne de Glettens, Jean de la Chana; les hĂ©ritiers de PĂ©ronet d'Anseu, Jean d'Aygliers; les hĂ©ritiers d'Albert de Fontanelles, les hĂ©ri- tiers de Guillaume de Viego, ceux de Guichard de Vaux, ceux de Jeoffroy de Saint-Julien, Guillin de Chiel. De lĂ , rĂ©sistances armĂ©es, luttes et autres affaires malheureuses, car l'abbĂ© soutenait avoir tous les droits fĂ©odaux sur les domaines des susnommĂ©s. Ces deux grands seigneurs las de la lutte cherchent les moyens d'apaiser l'affaire. En consĂ©quence, aprĂšs en avoir dĂ©libĂ©rĂ© en leurs conseils et avec leurs amis, il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© que l'archevĂȘque de Lyon et l'abbĂ© d'Ainay se partageraient la haute et basse justice de ces territoires, et la juridiction de chacun sera marquĂ©e par des bornes indiquant les limites. Tout le mandement de Chazay, en deçà et au-delĂ de l'Azer- gues, est Ă l'abbĂ© d'Ainay, et tout le territoire de Chasselay demeure Ă l'archevĂȘque. Les limites en seront ainsi mar- quĂ©es : partant du moulin de la VolatiĂšre, qui est de.la directe de Guillaume de Lissieu, chevalier, elles descen- dront du moulin par le ruisseau appelĂ© de Semonet, jusqu'Ă