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                CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS                      333

   Un peu plus tard, les de Marzé possédèrent ce château
fort comme vidâmes ou vicomtes de la seigneurie pour les
dames chanoinesses.
   Hugues de Marzé, cité ici, avait pour parrain son oncle,
Hugues de Marzé, chanoine de Lyon, qui, en mourant, le
fait son héritier avec son frère Jean. Ce chanoine veut être
enterré dans la chapelle de Saint-Georges, à Lyon, par lui
bâtie, 1334 ( 1 2 ) .
   Les chroniques du temps nous font savoir que l'hiver
de 1333-34 fut extrêmement rude dans le Lyonnais. Les
rivières restèrent gelées de longs mois, et le pauvre manant
eut beaucoup à souffrir. Ce fut une occasion pour le sei-
gneur de Chazay de montrer sa commisération et sa cha-
rité ; on distribua de nombreux secours sur toutes les terres
de la baronnie.
   Cette même année 1334, l'abbé d'Ainay achète droits et
servis à Lozanne, du seigneur du lieu. Ce bourg dépendait
du château de Chazay, mais certains droits appartenaient
encore au petit seigneur local. C'était le chevalier Geoffroy
de Saint-Julien, qui pour la somme de soixante-deux sols


chée â un large ruban ponceau. Cette médaille représentait une croix,
émaillée de blanc, bordée d'or, avec une fleur de lys aux quatre angles.
D'un côté était l'Enfant Jésus, avec cette légende : Nobilis insignia
voti insignes d'un noble vœu; de l'autre, l'image de saint Denis, patron
de ce Chapitre, portant dans ses mains sa tête mitrée et revêtu d'une
soutane violette, d'un surplis et d'une étole de pourpre. Le fond était
émaillé rouge, avec ces mots : Auspice Galliarum patrono, sous les
auspices du patron de la France. La dernière prieure fut Mms Marie-
Nicole de Cressia. (Voir pour de plus amples détails, {'Histoire d'Anse,
de Yves Serrant, p. 200.)
  (12) Guigue. Mazures, t. I, pp. 453, 540.