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LES AQUEDUCS 273
Vers la nouvelle église de Saint-Didier, l'aqueduc devait
se trouver à l'altitude 310 environ, il n'y avait rien. Dans
le vallon d'Arche, sur Saint-Didier, nous voyons un aqueduc
à la cote 270, 280 ; on nous en signale un autre à la cote
300 environ, vers Collin ; ces altitudes sont trop basses,
nous cherchons un canal unique qui, dans la vallée d'Arche,
doit passer à une altitude supérieure à 310.
Le vallon le Povet ne fait que compliquer notre étude,
nous ne trouvons rien aux altitudes 315, 320, sur la pente
rive gauche ; et cependant, sur la colline de Montellier, aux
altitudes 280 et 300 environ, on trouve des vestiges de
canaux d'aqueducs.
C'est alors que s'est évanouie notre naïve confiance dans
les écrits des anciens.
Nous avons repris l'aqueduc de Poleymieu à la fontaine
du Thou, et, avec la carte du Mont-d'Or lyonnais, de
Bonnaire, qui venait de paraître, nous avons pu enfin
suivre cet aqueduc, jusqu'à Nervieu, à une cote inférieure
à 300.
C'est le vicaire de la paroisse de Saint-Cyr, qui nous a
indiqué l'aqueduc à Nervieu ; il allait quitter la cure, il avait
fait sur un mur de clôture une marque à l'endroit du pas-
sage du canal. Nous avons été à Nervieu, le lendemain
d'une pluie d'orage, ainsi que le vicaire nous l'avait recom-
mandé, les eaux avaient déblayé le fond des rigoles d'écou-
lement, et l'on voyait, de chaque côté du chemin, qu'il
coupait obliquement le canal d'aqueduc, mesurant o,m47
entre l'enduit lisse des piédroits.
D'autres que nous pourront restituer plus complètement
que nous l'avons fait, les systèmes hydrauliques des vallons
d'Arche et du Povet. L'étude restera encore assez attrayante
et utile, car chacun de ce système aboutissait certainement