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LES AQ.UEDUCS 269 de cette source, dans le fond du vallon, nous avons vu, au jour où nous y étions, et jetés dans le chemin, des frag- ments de grands carreaux et des bétons de l'époque romaine ; ils avaient été extraits des terrassements pour la fondation d'une maison en cours de construction. Plus bas, à la Ferlatière, existe un réservoir, cote 300, alimenté par une source, elle était sans doute engendrée par une portion des eaux de la source de la Jardinière, qui, à ce moment, se perdaient dans le thalweg. MM. Faisan et Locard, sur leur carte du Mont d'Or lyonnais, indiquent, à cet endroit, un aqueduc que nous n'avons pu retrouver. Les habitants de la localité nous ont certifié que dans le talus d'un chemin vicinal, sur la pente du coteau, rive droite de la vallée, existait, vers une cote inférieure à 3 50, un canal que nous n'avons pu voir, car des broussailles vigoureuses et épineuses empêchaient alors de gravir le talus. D'autre part, nous avons trouvé, sur l'arête sud du ma- melon de Montellier, vers la cote 335, 340, un fragment de béton de ciment, de l'époque romaine, appartenant à un aqueduc ou à une « conserve d'eau ». C'était dans une vigne très soignée, dont le terrain était amplement mélangé de débris de matériaux de démolition. Il ne fait aucun doute pour nous, que la source de la Jardinière ait été dérivée pour arriver à cette altitude. Quant à la source de la Ferlatière, nous donnons raison à MM. Faisan et Locard, un aqueduc la dérivait, par un deuxième canal inférieur à celui de la Jardinière, et l'ame- nait, toujours sur la pointe sud du mamelon de Montellier, mais à l'altitude 280, où nous avons trouvé, dans le grim- pillon dit de Montellier, les vestiges d'un canal d'aqueduc, dont les piédroits avaient om, 40 de hauteur.