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               UN
124                 CONFRERE DE MASSILLON

   Nous avons essayé de rendre à chacun son bien propre,
sans aboutir à une complète répartition ; d'autres plus heu-
reux ou plus patients achèveront peut-être ces fastidieuses
recherches. Voici du moins ce qui est certain.
   Les sermons sont au nombre de cinquante-quatre, et en
outre deux vêtures, trois panégyriques et huit oraisons
funèbres.
   Trente-six appartiennent à Massillon ; trois au P. Bre-
tonneau, jésuite, qui en revendiqua la paternité ; quelques
autres sous l'œuvre du P. de La Rue, de Poncet de la
Rivière ; nous en avons trouvé un du P. Jean-Gaspard
Dufay, jésuite, sur le péché d'habitude. Les deux panégy-
riques de saint Louis et de saint Benoît ont été composés
également par Massillon; il est encore l'auteur des deux
discours de profession.
   La supercherie relative aux oraisons funèbres est plus
grossière encore. Aucune évidemment n'est du P. Maure,
qui n'en prononça jamais ; sur huit, trois reviennent à
Massillon ; ce sont celles de Villeroy, archevêque de Lyon ;
de Villars, archevêque de Vienne ; de François-Louis de
Bourbon, prince de Condé.
  Les suivantes doivent se distribuer ainsi :
  L'oraison funèbre de Henri-Jules de Bourbon, prince de
Condé (Notre-Dame, 19 août 1709), au P. Gaillard, jésuite.
  L'oraison funèbre de Monseigneur Louis, dauphin, à
Poncet de la Rivière (Saint-Denis, 18 juin 1711).
  L'oraison funèbre de Monseigneur le dauphin et de
Madame la dauphine, à Maboul, évêque d'Aleth (Saint-
Denis, 18 avril 1712).
  L'oraison funèbre de Monseigneur Charles de France,
duc deBerry, à l'abbé Prévost (Saint-Denis, ré juillet 1714).