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AU COLLÈGE DE MONTBRISON "5 Mais la curiosité publique avait été mise au courant de l'incident; ce compliment déclaré un chef-d'œuvre, on souhaita le lire imprimé ; l'auteur auquel on proposa d'y consentir ne céda point ; aucune instance ne vint à bout de sa modestie. La duchesse du Maine supplia inutilement; elle envoya même son mari en ambassadeur porter sa requête; elle se contenterait faute de mieux du manuscrit. Le P . Maure se montra très touché de ce désir, mais il répondit qu'il préférait aller en donner lui-même lecture, et il se rendit à Sceaux au jour indiqué; le salon était rem- pli d'invités; la maîtresse de la maison donna le signal des applaudissements et des louanges. Telles étaient les mœurs, et dans ce siècle, où les choses de l'esprit étaient si vive- ment goûtées, les plus légères n'étaient pas les moins Dimanche / décembre. — Le roi alla au sermon. Mercredi 8 décembre. — Le roi, après avoir entendu le sermon à Vêpres Dimanche J2 décembre. — (Le roi est à Marly.) Dimanche 19 décembre. — Le roi alla au sermon. Samedi 2$ décembre. — Le P. Maure prêcha et fit un très bon sermon et un beau compliment dont le roi et les courtisans, furent fort contents. IJ04. Samedi I er novembre. — Le roi, Monseigneur et Messeigneurs ses enfants firent leurs dévotions ; ils entendirent après dîner le sermon du P. Maure, qui doit prêcher cet Avent. Dimanche 30. — Le roi entendit le sermon du P. Maure, qui prêche cet Avent. Lundi S décembre. — Le roi et toute la maison royale entendirent le sermon. Dimanche 14 décembre. — (A Marly, à la chasse.) Dimanche 21 décembre. — Le roi et toute la maison royale enten- dirent le sermon. Jeudi 2J décembre. — Le roi et toute la maison royale assistèrent à toutes les dévotions de la journée.