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                        SOCIÉTÉS SAVANTES                          9t
jaillissent de nombreuses fontaines (dwr,-dour, eau), n'a pas une autre
origine ; c'est évidemment la montagne de l'eau, la montagne, des sources.
— M. Caillemer fait observer aussi que le nom de Douy est donné
pareillement à toutes les fontaines existant au milieu des fermes de la
Basse-Normandie.


    Séance du 30 juillet 1889. — Présidence de M. Léon Roux. — A
l'occasion de la lectuie du procès-verbal, M. Léger fait observer que
non seulement il existe dans le Bugey un certain nombre de sources
portant le nom de la Doye, mais que dans la banlieue de Lyon, et
derrière le Grand-Camp, il existe une caserne dite de la Doua, dont le
nom doit avoir la même origine. — M. Gobin répond que cette étymo-
logie ne saurait guère être douteuse, car cette caserne est située dans
une localité où il existe beaucoup de sources, et notamment celles qui
jaillissent au pied des Balmes viennoises et alimentent le ruisseau de la
Rize. — M. Arloing ajoute qu'il a visité la caserne de la Doua, et qu'il
y a remarqué l'existence de fossés pleins d'eau. — M. Vachez fait
observer qu'en effet les fossés pleins d'eau portent, en Bretagne, le nom
de Doué. — M. Locard déclare partager entièrement l'opinion de
M. Gobin ; les eaux qne l'on rencontre en abondance dans le voisinage
de la caserne de la Doua, peuvent provenir soit des infiltrations du
Rhône, soit des sources découlant des Balmes viennoises. Donc le
nom de la Doua, donné à la caserne du Grand-Çamp, provient, suivant
toute vraisemblance, de l'existence des sources voisines. — M. Bonnel
donne communication de deux nouvelles demandes de candidatures,
l'une pour le prix Livet, et la seconde pour le prix Lombard de
Buffières.
    M. Arloing communique à l'Académie les recherches qu'il a faites sur
les matières solubles sécrétées dans les bouillons de culture par le
bacillus heminecrobiophilus. Il insiste particulièrement sur un point qui
intéresse la chimie des ferments solubles. En effet, il a constaté que
les bouillons de culture débarrassés des microbes par une filtration à
 travers la porcelaine, déterminent dans le testicule privé de circulation,
des phéuomènes semblables à ceux qui succèdent à l'inoculation de la
culture complète. Non seulement le tissu conjonctif de l'organe est
détruit, mais une quantité de gaz considérable accompagne cette impor-
tante modification ar atomique II était présumable que le bouillon