page suivante »
NOTES SUPPLEMENTAIRES 5i « chanaie au chemin d'ars a lion ou a toussieu près la « grange de Lépoux antoine chatonard dou nous auons « renuoié la croix et la bannière et continué notre peleri- « nage ensemble jusqua lion. « Selon les cartes astronomiques de guerin et autres « autheurs, la fête du corps de dieu et celle de saint Jean « baptiste doiuent se rencontrer le même jour en l'année « mille huit cent huitante six: -et il y aurat par conséquent « même Iubilé, prié pour moi vous qui le uerré. « C. F. ESCALLE, « Curé d'Ars. » Le récit du pieux curé d'Ars ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà sur notre grande fête, mais il nous montre une fois de plus le cas que les fidèles faisaient encore des indulgences en plein xvme siècle. Se lever à minuit pour entendre la messe, partir à pied pour Lyon, faire en procession et en chantant plus de trente kilomètres, puis revenir pour assister encore chez soi à l'office et à la procession de la Fête-Dieu, ce n'est point une oeuvre de piété ordinaire et cela suppose un esprit de foi peu commun. C'est au lendemain même des fêtes jubilaires, que le T. C. F. Athanase nous adressa ce procès-verbal-, il était si édifiant et si curieux, que nous conçûmes immédiatement