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46 NOTES SUPPLÉMENTAIRES Une partie de ces registres existe encore dans les mairies, où l'on ne songe guère à les consulter; et c'est là surtout que nous espérions faire bonne récolte. Or, nous n'avons reçu qu'une seule communication, et les recherches que nous avons faites nous-mêmes sont demeurées sans résultat. Nous n'avons rien trouvé dans la plaine du Forez, qui se rapportât à la grande fête lyonnaise. Les vieilles églises cependant n'y manquent point ni les vieux écrits. A Mont- brison, notamment, les registres de catholicité existent très complets depuis le xvie siècle, pour les quatre anciennes paroisses : Saint-André, Saint-Pierre, la Madeleine et Sainte-Anne. Il y a peu ou pas de lacunes dans ces registres. Or, ni en 1666, ni en 1734, on ne trouve trace de notre Jubilé. Il faut dire, du reste, que contrairement à ce que nous avons vu ailleurs, ces recueils sont vides de toute remarque. Il n'y a ni notes, ni réflexions au travers des actes. Peut-être y en avait-il sur les couvertures ; c'était surtout, en effet, sur ces feuilles de papier non timbré que les curés consignaient leurs impressions, témoin la relation de Tassin que nous avons reproduite. Malheureusement, toutes ces couvertures ont disparu quand on a relié les volumes, ce qui est le cas pour Montbrison et pour beau- coup d'iutres mairies. Rien non p'us à Moingt, la vieille cité romaine et féo- dale; rien à Champdieu, le prieuré célèbre uni au Sémi- naire de Saint-Irénée dès 1694; rien à Saint-Rambert, autre ancien prieuré dont un comte de Lyon était seigneur- prieur-décimateur; rien à Saint-Rornain-le-Pjy, à Saint- Just-sur-Loire, à Saint-Thomas-la-Garde, à Saint-Marcel- lin, à Chalain et Saint-Paul-d'Uzore, à Boën, etc., etc.