page suivante »
44 NOTES SUPPLÉMENTAIRES Nous ne savons ni quand ni où mourut notre artiste. Deux actes cependant resserrent les limites entre lesquelles on doit placer son décès. C'est, d'une part, l'acte de baptême de sa fille Madeleine, née le 12 juin 1671, ainsi que nous venons de le dire, et, de l'autre, l'acte de décès de son fils Benoît, enterré le 19 octobre 1677, et dans lequel Palisse est dit fust (feu). Voici cet acte : « Le iy° octobre téjy, le vicaire soubssigné a enterré Benoî Pallisse, âgé de 12 ans, après avoir receu les saintes huyles, fils à fust Anthoine. Ont assisté au convoy Anthoine Chabannes avec Louis Vacherias, qui ont signé. » Signé : A. CHABANNES, L. VACHERIAS, J. SAUZEGROS, vicaire. Or, pendant cette période, les registres de la paroisse de Saint-Genest n'offrent qu'une lacune insignifiante, du 1" au 7 janvier 1674. ^ faut donc que Palisse, s'il est mort à Thiers, soit mort' pendant ces.sept jours. Il est vrai, les registres des deux autres paroisses, Saint- Jean et le Moûtier, manquent aussi pour cette époque ; mais, il est peu probable que Palisse soit allé finir ses jours sur une paroisse autre que la sienne, et il est plus naturel de penser qu'il décéda hors de Thiers, peut-être dans son pays natal, que nous ne connaissons malheureusement pas. Nous avons dit tout à l'heure que, des huit enfants connus de Palisse, un seul, l'avant-dernier, avait survécu. Joseph Palisse, né le 3 novembre 1666, fut maître coutelier et mourut le 10 janvier 1757, à l'âge de quatre-vingt-huit