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 14e          REPONSE AUX CHERCHEURS D ' E A U

sous pression, jusqu'aux plus hauts quartiers de la Croix-
Rousse.

  La lettre se termine en disant à M. le Maire, qu'aucun
des projets étudiés jusqu'à ce jour n'offre à la Ville des
avantages aussi considérables.

   Cette étude présentée par M. Deligny, ingénieur, et de
plus, dit-on, membre du Conseil municipal de Paris, est
incontestablement ce qui a été proposé de plus simple et
de plus complet pour alimenter la ville de Lyon, et je dois
le dire, si rien n'était fait, et si nous n'étions pas déjà en
jouissance d'une bonne distribution d'eau potable, je serais
le premier à appuyer cette proposition, qui, tout en nous
donnant largement l'eau nécessaire, viendrait encore nous
inonder de lumière.

  Le niveau supérieur du lac d'Annecy étant à la cote
446 mètres, le départ de la prise d'eau serait à 444 mètres,
au-dessous des agitations de la surface.
  Le point d'arrivée près de Rillieux est à la cote 290 mètres.
  La différence entre ces deux points est donc 154m.

    En sortant du lac, l'aqueduc suivant la vallée du Fier,
traverserait la vallée du Rhône au moyen d'un siphon près
d'Anglefort, au-dessous de Seyssel, remonterait sur le flanc
sud du Colombier au-dessus de Culoz, suivrait à peu près
la direction du chemin de fer de Genève, niais à flanc de
coteau, à une grande hauteur, afin de pouvoir traverser le
faîte des Hôpitaux à ciel ouvert, à la cote de 280 mètres
environ.