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       PENSÉES D'AUTOMNE.


Quand l'ange de la mort, sur la cloche qui pleure,
Aura, dans le ciel gris, tinté ma dernière heure,
Et qu'un cierge béni pour moi veillera seul ;
Quand une main amie aura clos ma paupière ;
Quand on m'aura couché dans le fond d'une bière,
Les bras plies en croix sous un pâle linceul ;


Lorsque le fossoyeur, ce fermier mercenaire,
Aura pour moi tracé son sillon funéraire,
Et jeté sa semence en ce poudreux repli,
Puis qu'il aura hersé la terre amoncelée,
Et qu'en poussant sur moi sa dernière pelée,
Il aura secoué la poussière d'oubli ;
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