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                                DU BUGEY.                                        35

 mettant deux autres pierres à droite el à gauche pour mar-
 que de sa bonne foi, il n'était plus passible de l'amende. »
    Le marchand devait une obole pour tout objet vendu ; six
deniers pour un cheval ; quatre pour un âne et pour douze
aunes de toile ou pour toute marchandise de la valeur de
deux sous au moins. Le marchand d'étoffes payait quatre
deniers pour la leyde, sauf à justifier qu'il n'avait rien
vendu.
   Dans le Bas-Bugey, les bourgeois , sous le dauphin Jean ,
payaient la leyde, suivant l'ancien usage bourguignon, mais
ils n'étaient passibles de l'amende que s'ils n'avaient pas fait
la déclaration des objets vendus, après en avoir été requis.
Le dauphin Guigues les affranchit tout-à-fait de celle re-
devance.
   A Montréal, la leyde ne pouvait être perçue sur les fruits.

                               BANALITÉS.


   Les banalités furent à peu près maintenues dans les fran-
chises, mais les taxes furent abaissées. On sait que les vas-
saux étaient obligés de moudre leur blé el de cuire leur
pain dans les moulins et dans les fours du seigneur. Il est.
vrai de dire