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104 CHRONIQUE e — La famille de M " Blondel a répondu de la manière la plus honorable et la plus touchante au vœu du conseil municipal de Bourg de voir un jour placé dans le salon de la mairie le portrait de cette artiste enlevée à l'affection de tous par une mort prématurée. La sœur de M l l e Elisa Blondel, à qu, appartient ce portrait, legs d'une vie près de s'éteindre, a écrit qu'elle laisse- rait cette image chérie à la ville, après sa mort et après celle de son mari. Cette donation gratuite qui concilie si heureusement les inspirations de la plus respectable et de la plus tendre affection avec le désir sympathique de la cité, a été acceptée en son nom par le conseil municipal; la délibération qui exprime ses sentiments et sa reconnaissance sera adressée à la famille de M " ' E l i s a Blondel. Tout seia bientôt disposé pour l'érection ùe la tombe que les offrandes des souscripteurs destinent à la jeune et regrettable artiste; un bronze qui rappelle heureusement son œuvre principale, est arrivé de Paris avec le plan du tom- beau. Une commission, prise dans le conseil municipal et la Société d'ému- lation, sera chargée de veiller à l'érection de ce modeste monument, digne hommage rendu a u n e destinée touchante qu'a rehaussée le double mérite du talent et du caractère. {Courrier de l'Ain). A MONSIEUR LE REDACTEUR EN CHEF DE LA REVUE DU LYONNAIS. Lyon, le 25 juin 1847. MONSIEUR. Une petite portion du paragraphe n° XIX, concernant le Palais des Arts, dans le X<> Bulletin monumental et liturgique de la ville de Lyon, qui a paru dans votre dernière livraison, a été omise par suite d'une inadvertance. Permettez-moi de la rétablir dans votre prochain cahier, sous forme de postscriptum. « — Le magnifique tableau, offert par le pape Pie VII, à la ville de Lyon, œuvre de Pietro Perugino, a été restauré; on l'a reporté sur un autre fond. L'opération a bien réussi; mais le chef-d'œuvre continue à être placé dans les déplorables conditions qui l'ont altéré; il de- meure exposé à l'action du soleil couchant, et il est probable qu'il ne tardera pas à s'écailler et à seboursouffler de nouveau. — Pour- quoi a-t-on supprimé la légende historique si honorable pour la ville de Lyon , qui attestait et motivait le don du souverain pontife? ». Agréez, etc. Joseph BAED.