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                                   EN FRANCE.                                                 173
   Les tarifs appliqués en Angleterre pour le transport des lettres,
depuis rétablissement des postes dans ce pays jusqu'à l'année
1839, se classent en deux catégories bien distinctes. Les tarifs de
1710 et 1765 appartiennent au système des taxes modérées. Les
tarifs de 1805 et 1827 appartiennent au système des taxes exa-
gérées.
   Le tableau suivant représente l'influence exercée sur les recettes
 par l'application successive de ces divers tarifs.


                                           DCREE
   TARIFS   RECETTES   SUCCESSIVES.                   ACCROISSEMENT PROPORTIONNEL,
                                             DELA
     de                                    PÉRIODE.
                                                      d a n s la p é r i o d e ,   [moyenparannée.


                       1re     CATÉGORIE     : TARIFS MODÉRÉS.



    1710     1710       2,786,000
                                                                                      2, 07 0/0
                                           53 ans     110,          » 0/0
             1763       5,975,000

    1765    1768        7,435,000 | 3 6 a n s         344,          » 0/0             9, 55 0/0
            180i       33,000,000 '
                           e
                       2       CATÉC0R1E :    TARIFS EXAGÉRÉS.


    1805     1806      37,547,000                        15,        » 0/0             2, 25 0/0
             1826
                                           20 ans
                       54,100,000

    1827     1828      51,575,000 1 . ,                    7, 50 0/0                  0, 68 0/0
             1839      55,322,000 '



    Ce tableau fait ressortir d'une manière saisissante combien le
 ralentissement de la progression des recettes concorde avec l'appli-
 cation des tarifs exagérés.
    Les taxes établies parle tarif de 1710 sont modérées ; les recettes
 produites par ces taxes prennent un développement donnant, en
 moyenne, une augmentation de 2,07 o/0 par année.
    En 1765, les taxes éprouvent une modification favorable : lo
 maximum reste ce qu'il était précédemment, mais le minimum est
  sensiblement abaissé. Ce changement réagit énergiquoment sur les
  recettes. Dans la période précédente, la progression des recettes