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442 L'ÉGLISE D'AINAY. XVIII deniers à prendre sur une terre verchère au-delà de la Saône (1). On remarque encore, dans le jardin du presbytère et sur un contrefort de la chapelle Noire-Dame, une inscription du XIVe siècle. Comme elle est incomplète et ne relate aucune fondation, nous nous contenterons, sans en reproduire le texte^ de donner les noms des personnages qui s'y trouvent qualifiés. Frère GUILLAUME DONCIEU, réfeclurier; ETUNNNE, seigneur de Douvres, son frère; LANCELOT ALVBB, infirmier; PIERRE DE SAINT- PRIX (de Sanclo Prejeclo), aumônier; REYNAUD DE THOROGNE (de Thorognia), prieur de Charmes (de Calma), et Jacques de Ven. - . - ." Ici la pierre se trouve cassée; nous posons donc à l'état de doute que le commencement de ce dernier nom est celui du territoire de Venche ou Vanche, paroisse du Forez, dans laquelle Hugues de Boissonnel, abbé d'Ainay au XIII e siècle, donna de grands biens à son monastère. Nous dirons alors, conditionnellement, Jacques de Venches. Rappelons ici que les noms de Guillaume et d'Etienne Doncieu sont rapportés par l'intéressante inscription, dont nous avons plus haut donné le texte. Celle dernière, qui ne nous offre plus qu'un fragment, rappellait sans doute quel- que fondation instituée dans ce monastère par l'illustre fa- mille de Doncieu. (i) Spon, page 158, donne cette inscription sans la première ligue qu'il ne put sans doute apercevoir à cause de l'empâtement du bénitier, supporté par le pilier sur lequel elle est gravée. Cet historien se méprend sur le nom de Verchère qu'il attribue à im lieu delà Saune. Verchère se dit encore là , dans le langage usuel, d'une terre ensemencée et d'un plein rapport.