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                         DE LA PRIÈRE.                       543

que vainement à l'homme un mérile auquel il n'aurait pas
coopéré.... 11 faut qu'il soit devant l'être!
   Mais l'homme par sa chute, tombé précisément de la loi
de l'infini, ayant rompu avec l'absolu, ne peut plus rien vis-
à-vis de l'être. Alors que fait Dieu?... 11 se fait homme!!
Entendons-nous bien.... afin que, méritant comme homme,
l'humanité en retire le fruit...


                     CHAPITRE XXXIV.

                        DEUXIÈME CONCLUSION.




         LA CRÉATION NE PEUT ÊTRE Qo'UN SYSTÈME
                        DE RÉPARATION.


    L'être créé, et qui n'existe point par lui-môme, reste sus-
 pendu entre deux termes : le non être et la pénilude de
 l'être.
    Plus il avance dans l'être, plus il entre dans le bien; et le
 suprême bien est dans la possession de Dieu. Plus il s'éloigne
de l'être, plus il descend dans le mal, et le suprême mal est
dans la privation de l'infini.
    Or on s'avance dans I'êlre, en s'élevant à Dieu par l'amour.
Et l'on se retire de l'être, en rentrant en soi par l'orgueil.
L'orgueil est le destructeur du relatif.
    Par l'orgueil, l'homme est tombé de l'état d'être où il
avait été placé. Et cette chute l'oblige à remonler, par la
souffrance, ces degrés infimes du relatif donl Dieu avait voulu
le dispenser.
    De là, le mal et la douleur; qui n'étaient point dans le
plan primitif de la création. De là, aussi, un nouvel ordre, qui