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         LES
294            SAVANTS LYONNAIS ET LES BÉNÉDICTINS

   « Je vous souhaite une santé parfaite pour travailler uti-
lement aux annales de votre saint ordre; c'est tout ce dont
vous avez besoin, Dieu vous ayant donné tout ce qui est
d'ailleurs nécessaire pour un si grand ouvrage et qui sera
d'une grande édification pour l'Église.
   « Je désespère de pouvoir vous être là-dessus de quelque
utilité pour les monastères de ce pays qui y étaient en si
grand nombre. Les différentes révolutions que cette ville a
souffert ont fait périr la plupart des titres. M. de Maupertuis
cherchera pourtant dans toutes les archives ce qui pourra
vous être de quelque utilité suivant le mémoire que vous
devez lui envoyer (18).
   « Faites-moi la justice d'être persuadé que personne
n'est avec plus d'attachement que je suis, etc. (19).


                                      L'abbé J.-B. VANEL.

      (A suivre.)



de la congrégation de Saint-Maur, A Paris, chez la veuve de François
Muguet et Châties Robustel, 1709, in-12.
   Il a été traduit en latin par Dom Claude de Vie et publié à Padoue
en 1714.
   (18) Comme on le voit dans les lignes précédentes, Dom Ruinart
avait reçu la mission de continuer la publication des Annales bénédictines
que Mabillon avait laissées au tome IVe et à l'année 1066, et déjà il
s'était préoccupé de l'importance de cette œuvre. Mais la mort ne lui
accorda pas le temps nécessaire à la poursuivre, il tomba malade, plus
de chagrin que, d'épuisement, et pendant un voyage qu'il faisait en
Champagne, il s'éteignit dans l'abbaye de Hautvilliers, le 27 septembre
1709 ; sa réputation est restée celle d'un savant moine et d'un pieux
ami.
   (19) Fonds Français, 19639.