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                           IZERNORE                       257

n'ont pas été, comme il le demandait, protégées par un abri.
Elles sont restées exposées à l'action destructive de la
pluie, des gelées, du soleil. Les ruines elles-mêmes ont
péri, comme M. Baux le prévoyait et le rappelait si bien :
Etiam psriere ruina.
  A l'heure actuelle, on peut voir trois grandes excavations
contiguës, recouvertes de mousse et d'herbes, mais il est à
peu près impossible de retrouver ces anciens bains romains
qui étaient à côté du temple d'Izernore.
   Le silence du temps, je dirais presque l'oubli, a recom-
mencé pour lui, pendant les trente années qui se sont
écoulées si mouvementées depuis l'ouvrage de M. Baux.

   Avant que les souvenirs s'effacent peu à peu, il m'a semblé
utile de procédera de nouvelles recherches, de réunir toutes
ces œuvres passées et de voir quelle conclusion on peut en
tirer.
   Sans doute il faudrait là les habiles chercheurs d'Hercu-
lanum et de Pompéi. Les fouilles n'ont pas été conduites
avec le soin, la prudence, le discernement si nécessaires en
pareil cas.
   Il me semble aussi que les dernières fouilles de 1863,
n'ont pas exploré assez le sol même du temple, le massif
de maçonnerie qui représente la Cella.
   Peut-être une découverte inattendue serait-elle venue
jeter alors sur ces restes antiques, une lumière éclatante et
révélatrice.
   Nous ne pouvons que joindre nos regrets à ceux de nos
devanciers.
   Ces recherches demanderaient beaucoup d'argent et de
temps. Nous n'avons ni l'un ni l'autre à notre disposition :
mais faudra-t-il s'arrêter impuissant pour cela et se dire en