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                      vm FEMME Mtméfc                     t37
  n'en jamais sortir chez les Ursulines, Où elle avait été
 élevée; mais incapable de discuter avec son père, de pou-
  voir lui résister, elle déplora plus que jamais l'absence
  de son frère,-son bien-aimé Roger. Ses sœurs étaient
  éloignées, elle redoutait ses frères aînés, et n'osait s'ou-
 vrir à eux. Peut-être aussi repousseraient-ils sa prière,
  lui diraient-ils d'obéir.
    Le lendemain elle vit Gaspard de Morajeux, et sa-dou-
 leur redoubla.
    Elle crut qu'elfe mourrait d'effroi et de crainte près de
 lui. Une personne imprudente lui aprit que sa première
 épouse était morte dé chagrin. Alors Emma se regarda
 comme une victime vouée au malheur. Elle pressa de tous
 ses vœux son entrée au couvent pour pouvoir pleurer en
 liberté, et se préparer au sacrifice qu'on lui deman-
 dait.
    Gabrielle, cependant, redoubla d'attentions pou* la
 triste Emma ; elle comprit que ses devoirs allaient 4fere
 changés, et qu'elle deviendrait la protectrice et l'appui
 de sa belle-mère.
    Cependant Emma, arrivée dans son couvent, écrivit à
son frère, l'aimable, le sensible Roger, qui revenait de
faire son premier voyage sur les vaisseaux-de la reli-
gion, commençant ainsi cette espèce de noviciat si sage
que l'ordre de Malte ordonnait, avant lès grands voeliix
de célibat et de dépendance absolae au grand Maître. Il
accourut auprès de sa soeur, la personne qu'il aimait le
plus au monde et dont il était le plus aimé. Son bon&eur
l'occupait plus que le sien', sa première visite 'ft$ a