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756                        LA REVUE LYONNAISE

teur ; explication des phénomènes de capillarité ; invention du microscope solaire,
des aréomètres, du thermomètre à mercure et de l'héliostat ; construction des
lunettes achromatiques.
   Chimie : Premières hases de la loi des proportions définies ; découverte du
cobalt et de l'arsenic; distinction de deux éléments dans l'air.
   Physiologie : Découverte des animalcules séminaux; découverte de la circu-
lation de la sève et des lois de l'accroissement des végétaux.

   La biographie de Newton clôt le cinquième volume ; la liste et les biographies
de» savants de la onzième période seront données dans le volume suivant.
   M. M. Marie dit d'abord ce que contiennent les ouvrages de Newton, surtout
)e fameux livre des Principes mathématiques de philosophie naturelle, son
principal titre de gloire, mais où il semble avoir voulu dérober à ses contempo-
rains et à la postérité le secret de ses opérations, et, à cette occasion, il est fait
mention des accusations de plagiat lancées contre Leibniz et de l'inexplicable
silence de Newton qui devait bien savoir à quoi s'en tenir et n'aurait en rien
terni sa propre gloire en faisant rendre à son illustre rival la justice qui lui était
 due.
   Vient ensuite l'analyse détaillée des ouvrages suivants :
   Arithmétique universelle     ;
   Développement en séries des fonctions explicites et des racines des équa-
tions     algébriques littérales;
   Traité de la quadrature des courbes ;
   Géométrie analytique ;
   Méthode différentielle ;
   Enumération des lignes du troisième ordre ;
   Leçons    d'optique.
  Il paraît qu'à la fin de son Traité d'optique, Newton atteint d'un doute immense,
se demande si l'on doit rejeter absolument l'hypothèse de l'éther que l'autorité
de son grand nom devait cependant étouffer pendant plus d'un siècle.




      TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE D'ÉLECTRICITÉ, par JAMES CLERK MAXWELL, publié
        par William Garnett M. A., Professeur de physique àl'Cniversity collège de
        Nottingham, traduit del'anglais par M. Gustave Richard, Ingénieur civil des
        Mines.— Gauthier-Villars, éditeur, 55, quai des Augustins, Paris.

   Si, sur la foi du titre, on abordait ce livre sans certaines études préliminaires,
on éprouverait une aussi grande déception que si l'on y cherchait des expériences
de physique amusante. Bien que le professeur Maxwell nous prévienne lui-même
qu'il a voulu composer son Traité élémentaire pour les personnes qui ne sont
pas assez familiarisées avec les méthodes des mathématiques supérieures pour
lire avec fruit son grand Traité sur l'électricité et le magnétisme, nous dirons
tout de suite que le Traité élémentaire est un livre essentiellement théorique qui
exige de ceux qui voudraient y apprendre quelque chose, une certaine initiation,
qu'il est même certains chapitres pour la lecture desquels de sérieuses connais-
sances en mathématique ne sont pas superflues.
    Le professeur Maxwell est mort avant d'avoir mis la dernière main à son