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 490                         LA REVUE LYONNAISE

                                         LA I A I L L E

                            Cray tu que me fa ma
        De ce que nous an < perdu noutron '2> bon Mardy gras.
                                   ,J
                                                                                         30
                                        LA    PIAILLE

       Ma fey i'en suy fâcha, car sa sola presency
       Nous apportave proufî & grand resjouyssancy.
                                         LA I A I L L E

        Mais que t'y devenu, on se ty retiria M,
        Et y maladou, ou mort, quoqu'vn l'a-t-y tua?
                                        LA P I A I L L E

       On ne sa pa on yl et, vna devineressa                                             35
       Se vantave avant hier mesmou nous fit promessa
       De nou lou faire vey & beyre avoy ly.
                                        LA J A I L L E

       Tout de bon, veyons-la. le te iurou vjourdy
       Que fau quay que nou coûte que facian bo«na chera,
       Et sen ren espargny que traitian lou bon Père M.                                 40
                                        LA   PIAILLE

       Hola, Quasquarineta, nous desirian savey
       On Caramentran pou estre. Nous lou fary vous vay?




                                    ACTE III
                                    LA S A R R A Z I N E

       Oey-da, metta la croix, à moins dVna pistola
       Vous ne lou pouvy vay
  (1) An 2 e pers. du plur. de l'ind. près, du verbe avey: cette forme verbale remonte à un
type habemus.
  (2) Noutron est le cas régime de noutro.
  (3) Ce vers pour être intelligible doit être écrit de la façon suivante ;
                        Mais qu'et y devenu, on s'et y retiria.
                        Mais qu'est-il devenu, où s'est-il retiré?
  (4) Le bon père, c'est le Carnaval.